Lorsque l’anxiété est une inquiétude à l’école

Lorsque l'anxiété est une inquiétude à l'école

La majorité des élèves sont capable d’affronter un stress et de s’y adapter la plupart du temps, et leur anxiété est de courte durée. Il n’est pas rare que les élèves se sentent nerveux à l’école lorsqu’ils sont poussés à faire quelque chose de nouveau et d’inhabituel. En fait, une certaine anxiété dans ces situations peut être adaptative, c’est-à-dire qu’elle peut aider les élèves à être mieux préparés et à avoir de meilleurs résultats. 

Mais si l’anxiété devient trop intense, démesurée ou prolongée, elle peut avoir un impact négatif sur le bien-être des élèves et leur capacité à apprendre.

Voici quelques signes indiquant que l’anxiété peut être un problème :

  • absences fréquentes ou demandes de retourner à la maison
  • difficultés persistantes à se séparer le matin
  • difficultés relationnelles (par exemple, timidité extrême)
  • difficultés à parler en groupe ou en classe
  • recherche persistante et répétée de réconfort
  • refus de s’engager dans certaines tâches ou activités
  • évitement de certains lieux, situations ou personnes
  • disparité entre capacités et résultats scolaires
  • troubles sociaux et relationnels répétés
  • symptômes physiques récurrents sans explication médicale
  • renoncement à des activités précédemment appréciées

Une anxiété courante ou une anxiété problématique ?

Les exemples suivants d’élèves présentant différents comportements liés à l’anxiété illustrent une anxiété de la vie quotidienne et une anxiété problématique. Cliquez sur les noms ci-dessous, puis sur les portraits des élèves pour en savoir plus.

Quand l’anxiété quotidienne devient-elle un trouble ?

Nous ressentons tous de l’anxiété – et parfois plus que d’autres. Mais si l’anxiété interfère de manière persistante avec le fonctionnement quotidien, nuit aux relations et empêche d’atteindre ses objectifs, elle peut être le signe d’un trouble. Dans leur évaluation de l’anxiété d’un enfant, les professionnels de la santé mentale tiennent compte de ce qui suit :

  • Détresse—Quelle est l’intensité de la réaction de l’enfant ? Par exemple, avoir des maux d’estomac occasionnels par rapport à des maux d’estomac prolongés.
  • Perturbation—Dans quelle mesure l’anxiété interfère-t-elle avec le fonctionnement quotidien ? L’enfant participe-t-il à des activités correspondant à son âge, suit-il ses études, va-t-il à des fêtes d’anniversaire et joue-t-il avec ses amis, ou évite-t-il certaines activités en raison de son inquiétude ?
  • Durée—Combien de temps les symptômes persistent-ils ? Selon le trouble, les symptômes qui subsistent pendant un à six mois peuvent être considérés comme problématiques.
  • Stade de développement—L’inquiétude ou la peur excède-t-elle ce qui est typique pour l’âge de l’enfant, apparaît-elle à un stade de développement inopportun ou persiste-t-elle au-delà de ce qui est habituel ?